Dimanche, c’est zondag

Dernier jour du festival.

Sur la base des trois critères « Incontournable », « À découvrir », « Vaut un large détour », je m’arrête sur le concert du Henri Texier ’Strada’ Sextet. Henri TEXIER à la contrebasse, Christophe MARGUET, batterie, Manu CODJIA, guitare, Sébastien TEXIER, sax alto et clarinette, François CORNELOUP, sax baryton, Guéorgui KORNAZOV, trombone. Sans oublier l’ingénieur du son ( du groupe ? ), à qui l’on doit un son et une balance à nouveau de grande qualité.

François Corneloup, saxophone baryton...
ici, à Vannes en août 2008 - Photo © CultureJazz

Trois morceaux enflammés marqués par la puissance et la générosité de ce sextet. Un sentiment de grande unité dépassant les individus que sont ces pointures du jazz. Et l’opportunité pour chacun, de produire deux chorus au cours du set. Me restent ceux de CORNELOUP, qui, planté au milieu de la scène, se sort les tripes. D’abord une petite ritournelle sans queue ni tête qu’on pourrait siffler le matin en se rasant, mélodieuse sans mélodie, juste bonne à bien commencer la journée. Et un long cri hypnotique. Du Corneloup d’une grande année.

Pour le rappel, ce groupe nous joue un genre de lamentation tendre et prenante introduite longuement par TEXIER, à la basse, qui est rejoint un par un, comme en canon, par ses partenaires. Le public est touché en plein coeur.


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