À propos des chroniques de CD.

Quelques amateurs, lecteurs amis ou inconnus, me reprochent de ne pas chroniquer certains disques, notamment ceux des major compagnies ou autres labels ou distributeurs (Universal, Dreyfus, Sony BMG, Warner, Dreyfus, Naïve, Socadisc…) dont je ne reçois pas de service de presse. La direction d’Universal Jazz m’a fait savoir que cela leur coûtait trop cher !
C’est que, sauf rares exceptions de taille, je ne peux chroniquer les disques que je ne reçois pas, je ne le veux pas. Bien sûr, je continue à acheter les disques des musiciens que je vénère, comme Wayne Shorter, mais j’espère qu’on comprendra ma position dans la mesure où une chronique est une sorte de promotion car je ne veux pas faire de compte-rendu négatif comme dans un passé lointain (Jazz-Hot), ce que je continue à regretter.

Il faut dire également que pour certains décideurs, seules les revues papier comptent vraiment, c’est leur choix. Je n’ai plus envie de me battre contre les moulins à vent ni me contraindre à quémander quoi que ce soit.

Dommage pour vous, pour les créateurs, pour moi, peut-être aussi (modestement) pour le Jazz.