Prometteur et alléchant

2009. Les affaires reprennent et en période de crise, on ne dira jamais assez la part prépondérante de l’art et de la culture (version marchande de l’art).
Cette fin de journée, la Dynamo de Banlieues Bleues, à Aubervilliers, ouvre ses portes pour une répétition publique du nouvel Orchestre National de Jazz (ONJ).
Chouette belle idée que de montrer cet atelier où se fabrique la musique qui va enchanter nos oreilles et tout ce qui va avec dans les semaines et les mois qui viennent.

L’organisation est impeccable :

Daniel Yvinec, directeur artistique de l’ONJ.
  • échange de courriels efficaces et sobres avec Hélène VIGNY chargée des relations publiques,
  • plaquette de présentation de la répétition publique,
  • mot introductif du directeur de la structure, Xavier LEMETTRE
  • commentaires live de Daniel YVINEC, directeur artistique de l’ONJ, pendant et après la répét’.

C’est d’une épatante clarté pédago-andragogique, propre à se faire sentir intelligents les nombreux spectateurs présents.

Les musiciens :

Une grande nouveauté de ce nouvel ONJ, c’est le recrutement de jeunes musiciens pas ou peu connus. Une espèce de nouvelle génération qui vient rompre avec la notoriété de leurs prédécesseurs. YVINEC le dit : « je ne les connaissais et ils ne se connaissaient pas.  »

Eve RISSER, l’unique Lady : piano préparé, flûtes, objets sonores,
Vincent LAFFONT : claviers, électronique,
Antonin-Tri HOANG : sax alto, clarinettes, piano,
Matthieu METZGER : sax alto, soprono et sopranino, traitements électroniques,
Joce MIENNIEL : flûtes, sax, claviers électronique,
Rémi DUMOULIN : sax et clarinettes,
Guillaume PONCELET : trompette, piano, synthé, électronique,
Pierre PERCHAUD : guitare, banjo, dobro,
Sylvain DANIEL : basse électrique, cor d’harmonie, effets électro,
Yoann SERRA  : batterie.

Et Vincent ARTAUD, l’arrangeur du programme, intitulé AROUND ROBERT WYATT . Sans oublier, dans cet univers gravement électrique, les deux indispensables responsables du son.

La musique :

Le programme AROUND ROBERT WYATT se structure à partir de voix a capella enregistrées qui introduisent les constructions de Vincent ARTAUD.

Les bribes entendues ce soir, les fragments joués et rejoués dans cette période de raffinage avant le passage en studio donnent envie de ré-écouter Robert Wyatt et cette "création en évolution" bigrement alléchante et prometteuse mérite qu’on la retrouve, cette fois en payant sa place..., le 7 mars prochain dans le cadre du festival Banlieues Bleues.


> Liens :

> et pour le plaisir de retrouver Robert Wyatt, cette vidéo (sur Daily Motion, featuring Annie Whitehead au trombone...) :