Le duo, le jazz et l’esprit d’équipe.

Troisième et dernier volet de notre long entretien avec les compères Emler et de Pourquery. Après le "solo" de l’un et de l’autre, conversation en duo...

Andy Emler (piano) et Thomas de Pourquery (saxophones et chant) jouent souvent en duo, une formule qui découle directement de leur complicité dans le MegaOctet que dirige le premier. Ils partagent aussi des points de vue assez proches sur le jazz et la musique en général, sur la formation des musiciens, les institutions, l’avenir de la création musicale et de sa diffusion...
Échanges de propos...

Andy Emler et Thomas de Pourquery, le 20 janvier 2012
© CultureJazz.fr

Le travail en duo : depuis combien de temps ?

> Andy Emler : C’est occasionnel.
Au départ, mon agent, Thierry Virolle qui a reçu une proposition de la part d’un organisateur pour un concert. Nous avons accepté. Ça a démarré comme ça et nous avons pris plaisir à le faire. Depuis, nous l’avons inclus dans la liste des projets pour lesquels nous risquons d’être sollicités.

> Thomas de Pourquery : Depuis, nous avons joué devant 3000 personnes au Parc Floral pour le Paris Jazz Festival 2011. Ça a été un carton !

> Andy Emler : C’est marrant car on se retrouve dans des conditions de festival devant une foule pas possible et nous proposons notre "machin" en duo ! Ça rigole, ça ne se prend pas au sérieux. Nous avons joué "nature" et ça s’est terminé avec les gens debout... C’est bien !

Avez vous travaillé un répertoire spécifique pour cette formule ?

> Thomas de Pourquery : Non, et c’est ce qui est excitant dans ce projet ! Nous disposons d’un réservoir de morceaux d’Andy, de morceaux que j’ai composés, de chansons d’autres compositeurs sans oublier des improvisations. On ne se dit rien, on y va...

Andy Emler - photo Christian Ducasse (2006)
© C. Ducasse

> Andy Emler : Je suis fan des groupes de Thomas, on joue ensemble dans le MegaOctet depuis pas mal d’années, on partage des choses depuis longtemps et puis on a des amis communs comme François Jeanneau avec lequel on a beaucoup travaillé. Ce sont autant de passerelles.
Il y a une totale confiance qui fait qu’on peut partir sans rien se dire, improviser en sachant qu’on va retomber sur des choses qu’on partage.
Avec de bonnes oreilles qui s’écoutent : on a tous les ingrédients pour qu’on se fasse plaisir. Et, en général, quand des musiciens se font plaisir devant un public, ils le communiquent ! C’est plutôt bon signe...
J’aime aussi ce que Thomas sait faire à la voix. Je l’ai connu comme saxophoniste avant de le connaître comme chanteur. Depuis quelques années, il a travaillé et a beaucoup progressé dans ce domaine. Il a le talent, certes, mais ça se bosse aussi !
Le duo nous donne donc l’occasion de proposer des chansons que nous aimons, les chansons de Claude Nougaro ou d’autres...

Thomas de Pourquery - nov. 2011 - photo Christian Ducasse
© C. Ducasse

> Thomas de Pourquery : Dans ce duo, je chante des choses que je ne chante pas ailleurs. Je ne me permettrais pas, par exemple, de chanter du Nougaro dans d’autres contextes. Avec Andy, ces chansons deviennent comme des standards de jazz. On y met ce qu’on est et ça voyage. Parfois, en plein milieu d’une chanson, quelque chose arrive et on part ailleurs.
Je crois qu’Andy comme moi fuyons les étiquettes. Nous aimons tellement de choses que nous assumons le fait de n’être pas des spécialistes de la chanson française, du free jazz ou des standards même si nous avons beaucoup pratiqué tout cela.
Notre travail tient du funambulisme, c’est une expérience sans filet...
C’est aussi cela l’improvisation, non ?

> Andy Emler : En France, un improvisateur, est en général étiqueté jazzman !
Le jazz fait partie des musiques qu’on aime mais il n’y a pas que celle-là. La musique swing, par exemple, ce n’est pas un truc qu’on pratique tous les jours. On l’aime aussi, on écoute du jazz mais on aime aussi Nougaro (qui aimait le jazz), Stravinsky, Ligeti, Frank Zappa, Peter Gabriel, Nino Ferrer, Debussy... Pour ma part, je suis branché sur la musique du XXème siècle...

> Thomas de Pourquery : Sun Ra...

> Andy Emler : Oui, Sun Ra... Le XXè siècle a été d’une immense richesse sur le plan musical et le mot "jazz" a souvent une image limitative dans l’esprit des gens. Quand on présente notre duo avec l’étiquette jazz, on se dit : "On va entendre du tchingiling, tchingiling, tchingiling"...

Andy Emler - Brest, octobre 2011
© CultureJazz.fr

> Thomas de Pourquery : Wynton Marsalis a essayé de redonner un cadre hyper-précis au mot "jazz". Je ne suis pas du tout d’accord avec ça parce qu’il faut rappeler que ce mot était à l’origine de l’argot : une poubelle, un truc vraiment crade dans lequel on mélange le blues, le gospel, les musiques européennes. Et aujourd’hui, ça continue à se mélanger !
Le "jazz" d’aujourd’hui n’existe pas ! Je pense qu’il y a autant de "jazz(s)" que de jazzmen. Cette image du cadre formaté subsiste. Tout cela correspond à des époques que j’adore cependant : le hard-bop, le swing, le free. Mais on peut dire que jouer du Nougaro, c’est du jazz... et notre concert en duo c’est du jazz car on improvise complètement la forme de nos concerts. On ne sait pas à quel moment on va placer une chanson, à quel moment je vais me mettre à slamer avec Andy, à quel moment on va jouer un standard ou autre chose... On partage le plaisir d’aborder la musique ainsi.

> Andy Emler : Beaucoup de musiciens partagent ça ! Mais l’organisateur de concerts, lui, se doit de donner des repères à son public : musique classique, contemporaine, jazz, chanson... Malheureusement de mon point de vue. Je préférerais qu’on fasse des festivals "de musique", comme en Allemagne...
Une foule vient écouter de la musique quelle qu’elle soit mais pas tel artiste ou tel autre parce en fonction d’étiquettes arbitraires... Ça commence à exister de plus en plus : on parle de musique au sens large.

N’est-ce pas "l’économie de la musique" qui a créé ces classifications ?

> Andy Emler : Bien sûr. Selon l’endroit ou le moment où nous jouons la musique pourra être différente ou pas... On entendra peut-être Thomas chanter du Nino Ferrer ou jouer avec Endless Summer ou dans un projet basé sur de "vraies" compositions avec des chœurs. On l’entendra peut-être dans le big-band de Laurent Cugny...
Ce sont toutes ces facettes qui caractérisent le musicien d’aujourd’hui. Toutes ces cultures des musiques du XXème siècle et d’aujourd’hui qui nous influencent. Nous possédons cette culture de la musique "classique" du XXème siècle qui nous influence dans l’écriture. Si on écoute les projets de Thomas ou les miens avec le MegaOctet, on y entendra de la vraie composition. Pas uniquement un thème avec ses harmonies où chacun fait son solo avec ré-exposition du thème à la fin comme le jazz l’a pratiqué. Il y a un travail sur la forme, l’harmonie, le contrepoint, la recherche instrumentale. Cette approche est assez récente, disons... une vingtaine d’années...

Thomas de Pourquery à Granville - photo Christian Ducasse
© C. Ducasse - déc. 2011

> Thomas de Pourquery : Moi, je suis très heureux malgré tout de rester sous une étiquette "jazz" que je revendique dans le sens premier. Il reste le dernier refuge des musiques "non-étiquetables". Le MegaOctet est vraiment un groupe de jazz. Il y a la plume du compositeur, une vraie écriture issue de la musique classique contemporaine dans un cadre rock avec des improvisations. Ça mélange tellement de choses que ce n’est pas "étiquetable"... Donc, c’est du "jazz" !

Le jazz, c’est aussi une question d’attitude, le comportement des musiciens. Quand vous jouez une musique écrite, vous n’avez pas la même posture, le même état d’esprit qu’un musicien "classique"... L’ espace de liberté dans l’interprétation est plus vaste...

>Thomas de Pourquery : Je suis assez d’accord mais on voit émerger beaucoup de choses. Dans le dernier répertoire du MegaOctet qui est encore plus écrit que les précédents, Andy a fait une sorte de longue suite, une vraie histoire "super transe" dans laquelle il a développé cela. Moi qui joue dans l’orchestre ma partie de saxophone alto, je suis la plupart du temps presque comme un musicien classique. Je suis concentré pour interpréter un texte et être vraiment dedans. Il y a quelques moments dirigés d’évasion mais on reste quand même dans la partition. On fait du jazz et on s’amuse ! Quand Andy a écrit cette suite, il y a mis tout son vécu de musicien...
Le jazz reste un mélange de cultures. De plus en plus de lieux, de salles sont sensibles à tous ces courants, à toutes ces choses qui se mélangent aujourd’hui. Nous le savons mais le public, peut-être pas.

Andy Emler - Brest, octobre 2011
© CultureJazz.fr

> Andy Emler : Nous possédons toutes ces cultures mais je crois qu’il faut être dans les métiers de la musique pour le savoir. Depuis les années 70-80, les musiciens ont écouté de la musique classique, du rock’n’roll, de la chanson, de la musique traditionnelle, du jazz. Auparavant, les musiciens qui se réclamaient du jazz s’inspiraient du jazz noir américain. Tous les français qui ont joué entre les années 50 et les années 70 jouaient du jazz, du be-bop ou du jazz traditionnel.

> Thomas de Pourquery : Pour moi, le mot "jazz" englobe tout cela avec tous ses courants (be-bop, le swing, free-jazz, fusion, jazz contemporain...). Je pense que le groupe AlasNoAxis du batteur américain Jim Black est une vraie révolution qui fait évoluer le jazz électrique. Auparavant, il y avait eu des compositeurs essentiels comme Frank Zappa. Il y a énormément de ramifications, énormément d’écoles, énormément de codes disponibles. Pour des gens comme nous qui ne sommes pas franchement impliqués dans un courant, on aime picorer un peu partout pour notre plaisir, librement. C’est en fonction de la situation où on se trouve qu’on définit notre façon d’agir.

À l’heure actuelle, et c’est assez récent, les jeunes musiciens sont passés la plupart du temps par un enseignement musical qui a inclus l’enseignement du jazz alors qu’auparavant, les jazzmen apprenaient sur le tas.

> Thomas de Pourquery : Moi, j’ai appris sur le tas ! Je suis passé par le CNSMDP [1]. J’ai rencontré François Jeanneau qui m’a beaucoup apporté, avec lequel j’ai joué. C’est surtout là que j’ai appris des choses. Mais je me suis fait virer. Au bout d’un an et demi de conservatoire, j’ai été embauché dans l’O.N.J. de Paolo Damiani, il y a dix ans. On ne m’a pas laissé le choix : "Soit tu vas travailler, soit tu vas apprendre !". J’ai décidé d’aller apprendre en travaillant !
Avant cela, on jouait tous les soirs au Squat des Falaises à Paris. On accueillait aussi bien Marc Ducret que Jim Black ou Rasul Siddik, Sunny Murray... Des gens qui venaient jouer avec nous des standards, des trucs électroniques, du rap, ça mélangeait.
C’est une musique qui naît des rencontres, qui n’est pas seulement conçue dans la tête d’un musicien...

Andy Emler - photo Christian Ducasse
© C. Ducasse

> Andy Emler  : Si on arrive dans un pays où on ne connait pas les musiciens, on commence à jouer tout de suite. On fait le bœuf et après, on apprend à dire bonjour dans la langue ! On apprend bien plus l’un de l’autre en improvisant ensemble, en percevant les réactions dans la complicité. On envoie "des billes" même si on ne parle pas la même langue et ça c’est génial. Une espèce de langage international !

> Thomas de Pourquery : De ces rencontres naissent parfois des groupes qui durent. Je ne sais pas comment c’était à l’origine pour le MegaOctet mais Andy continue à faire plein de choses à côté : des duos, des quartets, des rencontres avec Dave Liebman, David Gilmore. Il bouge à fond !

> Andy Emler : J’ai fondé le MegaOctet parce que j’ai tenté de proposer ma candidature pour diriger l’ONJ en 1989. J’étais en finale et on m’a dit "Non, vous n’avez jamais écrit de la musique pour grand orchestre ! On ne sait pas si vous êtes compétent.". Je n’ai pas été retenu. Alors, j’ai monté le MegaOctet et plus tard, j’ai voulu présenter à nouveau ma candidature. J’étais encore finaliste et c’est Paolo Damiani qui a été sélectionné... mais il n’avait jamais écrit pour grand orchestre !

Ce fut d’ailleurs une des versions les plus controversées de l’ONJ...

> Thomas de Pourquery : Il a été contesté mais il est dommage qu’on nous ait "sucré" la dernière année alors qu’on amorçait un travail collectif. On s’est entendus avec Paolo en se disant que les deux années avaient été difficiles. Nous voulions amener chacun de la musique, écrire ensemble... C’est devenu un groupe qui s’appelait Eleven (on était 11 !). Nous avons enregistré un album qui n’a jamais été édité. Un sacré disque, prêt à sortir, avec des compositions de Médéric Collignon, de Régis Huby, de Paul Rodgers, un truc à moi... Des compositions d’un peu tout le monde. C’était vraiment génial. On a bossé pendant quatre mois et on nous a arrêtés en disant que ce n’était pas possible...

> Andy Emler : L’institution a choisi ce musicien que je ne conteste absolument pas et elle s’est donné les moyens de le faire partir au moment où se montait quelque chose de bien. Tout cela pour dire qu’on a affaire à des gens qui se foutent de la musique. C’est le paraître, le prestige à la française et malheureusement, nous sommes encore dépendants, souvent, de décideurs qui n’ont rien à voir avec l’artistique mais qui s’en mêlent : le drame de beaucoup de ces institutions.
Heureusement on a la foi et on est là ! On reste et on continue à faire de la musique. Ces gens-là ne font que passer... Thomas continue à composer, à monter des projets et pendant les 40 ans qui vont venir, il va continuer ! Quand il sera célèbre, ce sera un peu plus facile parce qu’il aura plus d’argent !

Thomas de Pourquery à Granville - photo Christian Ducasse
© C. Ducasse - déc. 2011

> Thomas de Pourquery : Tu veux dire, quand je passerai sur TF1 ?

> Andy Emler : Non, chez Drucker le dimanche après-midi !

Et le disque comme support de la musique que va-t-il devenir de votre point de vue ?

> Thomas de Pourquery : On ne sait pas si le disque va vraiment disparaître puisque le 30 cm vinyle revient ! Le son d’un disque vinyle est bien plus beau que le son d’un CD !
Par ailleurs, avec le téléchargement, les jeunes ont accès à 100 000 fois plus de musique que nous à notre époque. C’est fabuleux et c’est comme ça. Je pense qu’il faut que la musique soit accessible et fasse vraiment partie de la vie des gens, simplement, sans que ça soit soumis à des lois de protection de la propriété intellectuelle. Si ça doit passer par le fait d’offrir une partie de sa musique, allons-y ! Beaucoup de musiciens le font. Si on est beaucoup piratés, c’est aussi que les gens aiment ce qu’on fait. Alors, on achètera aussi beaucoup notre musique...
Aujourd’hui, tout le monde peut mettre sa musique en ligne sur un Myspace, même si ce support est critiquable en bien des points. Qui veut le faire le fait !
Aujourd’hui, on peut tout écouter sur internet gratuitement sans que ce soit téléchargeable pour autant. C’est quand même génial.
Cependant, pour ceux qui veulent un bel objet, rien de tel qu’un vinyle. C’est beau ! C’est autre chose qu’une petite galette de CD en plastique ! On peut exposer sa pochette chez soi... Ça ne se perdra sans doute jamais ! Les compact-discs, comme les cassettes, disparaîtront.

> Andy Emler  : En fait, on achète toujours de livres pour lire. Bien sûr, on peut lire des livres sur une tablette numérique après les avoir téléchargés... Encore faut-il avoir pris l’habitude de lire ainsi. L’objet livre imprimé sur un beau papier trouvera toujours des clients. C’est autre chose !

> Thomas de Pourquery : C’est un faux débat car même quand on vend 2000 ou 3000 albums, on gagne très peu d’argent...

> Andy Emler : On ne gagne jamais un rond sur un album qu’on vend pour ainsi dire !

> Thomas de Pourquery  : Notre époque permet de réaliser très facilement des enregistrements en différents formats sans être contraints par la durée comme dans le passé (le disque vinyle, les cassettes, les CDs ont des durées limitées). D’un côté, on sort des EP (dans le rock surtout) avec 4 titres, de l’autre, des compositeurs comme Andy peuvent écrire des suites, des œuvres bien plus longues en fonction de leurs envies. On peut réaliser un enregistrement de 2 heures 30 qui tiendra dans un fichier que l’on peut télécharger sous différents formats si on le souhaite. C’est merveilleux. Si on veut ne sortir qu’un seul titre, on peut aussi !
Je me réjouis qu’on puisse établir un lien aussi direct entre le musicien et le mélomane. On supprime des intermédiaires qui ne font pas forcément bien leur boulot, soit dit en passant...

On perd aussi le maillon du disquaire passionné qui sait faire découvrir et aimer la musique...

> Thomas de Pourquery : Oui, mais aujourd’hui on a des sites pour nous guider. Sur CultureJazz, vous faites une sélection des choses que vous aimez. Vos lecteurs pourront suivre vos goûts et écouter ces musiques. Vous êtes un peu des disquaires à votre façon...
Dans le rock, on trouve des sites de mecs super pointus qui ont 20 ou 25 ans qui ont de fidèles lecteurs qu’ils orientent vers des disques à découvrir en fournissant des liens vers des vidéos, du téléchargement, aller voir des images gratuitement, lire des articles...
Je trouve ça super chouette !

Entretien réalisé à Coutances par Thierry Giard le 20 janvier 2012.


> Des disques :

Andy Emler MegaOctet : "E total"
La Buissonne / Harmonia Mundi
Andy EMLER : "Pause"
Fondation Royaumont / Naïve
DPZ : "He’s looking at you, Kid"
Andy Emler : piano, direction, compositions / Laurent Blondiau : trompette, bugle / Laurent Dehors : saxophones ténor et soprano, clarinettes / Thomas de Pourquery : saxophone alto et voix / Philippe Sellam : saxophone alto / François Thuillier : tuba / Claude Tchamitchian : contrebasse / Éric Échampard : batterie / François Verly : marimbas, tablas, percussions Andy Emler : compositions et orgue Cavaillé-coll de l’Abbaye de Royaumont / Claude Tchamitchian : contrebasse / Eric Echampard : batterie / Laurent Blondiau : trompette / laurent dehors : clarinettes : contrebasse, basse et si b / Guillaume Orti : saxophone ténor en ut Thomas de Pourquery : saxophones alto, soprano, chant, compositions / Daniel Zimmermann : trombone / Maxime Delpierre : guitare / Sylvain Daniel : basse / David Aknin : batterie // Joan Rouzaud et Anne Le Pape : violon / Frédéric Maindive : alto / Sabine Balasse : violoncelle // 2009
Chronique 2 mai 2012 - OUI ! Chronique février 2012 Étoiles 2009 / Christian Ducasse

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> Liens :

[1Conservatoire National Supérieur Musique et Danse, Paris