| 00- SOUS LES POMMIERS
| 01- FRED NARDIN TRIO . Live in Paris- OUI !
| 02- INK . Continuum


  SOUS LES POMMIERS

Production C.C.A.C

Franck Tortiller : vibraphone
Yves Rousseau : contrebasse
Bojan Z : piano
Louis Winsberg : guitare
Andy Sheppard  : saxophone
Thomas de Pourquery : saxophone
Airelle Besson : trompette
Anne Paceo  : batterie
Théo Ceccaldi : violon
Fidel Fourneyron  : trombone

Quarante d’ans d’âge pour le festival et près de trente pour les Résidences ; deux anniversaires doublement fêtés. Pour le premier par un concert l’an passé réunissant les différents protagonistes invités à “résider”et par la sortie d’un CD à l’occasion de l’édition 2022 du festival.
“Sous les Pommiers” est tout simplement son titre.
La direction du festival ayant eu, alors, la bonne idée d’inviter un instrument différent pour chaque nouvelle résidence de 2 ou 3 ans ; un concert les réunissant associe nécessairement piano (Bojan Z), contrebasse (Yves Rousseau), saxophone (Andy Sheppard), guitare(Louis Winsberg)… pour aboutir au total à un tentet.
Le risque existe dans ce type d’aventure musicale que chacun tire la couverture à soi en surjouant de son instrument Ou bien, à l’inverse, celui de donner lieu à une musique aseptisée. Rien de tel ici. Ainsi, cette association, permet à celle qui ouvre le bal sur le premier CD, Anne Pacéo, de mettre du jazz dans son “no jazz,” avec la présence notamment d’Andy Sheppard tandis que dans le titre proposé par ce dernier, c’est aux accents latinos du trombone de Fidel Fourneyron que revient d’adoucir l’improvisation débridée de celui-ci. C’est, ensuite, au tour du saxophone de Thomas de Pourquery de s’immiscer dans le chorus électrique de Théo Ceccaldi. Succède le “Radio one”, titre phare de la trompettiste Airelle Besson, qui fait la part belle au vibraphoniste Franck Tortiller,l’un des premiers résidents (1994 à 1998) en compagnie du contrebassiste Yves Rousseau. Dans le cas présent, ,moins inspiré, ce dernier nous assène un “Léo Ferré” quelque peu grandiloquent comme souvent chez ce chanteur (”Où va la planète ?). D’autres surprises encore attendent l’auditeur.
On le voit, il y en a pour tous les goûts mais l’éclectisme délibéré du départ parvient néanmoins à trouver une communauté de styles qui s’apparente à ce qu’on peut appeler, une certaine tendance du jazz français contemporain.


www.jazzsouslespommiers.com


  FRED NARDIN TRIO . Live in Paris

Jazz Family

Fred Nardin : pianoRetour ligne automatique
Or Bareket : contrebasseRetour ligne automatique
Leon Parker : batterie

Retour au jazz-jazz et au plaisir de l’entendre. Rien de puriste ou de passéiste là dedans mais le plaisir d’une formule consacrée qui a souvent donné le meilleur et qui fait une fois encore ses preuves sous les doigts du pianiste Fred Nardin et de son trio. En outre, ce double Cd a pour lui la spontanéité du direct puisque enregistré au Sunside en public les 18 et 19 janvier 2020.
Brillamment entamé avec le titre « Green Chimneys » (Th.Monk), le premier disque se conclut en deux temps (double titre « In the Sies ») d’abord introduit par le contrebassiste (Or Bareket) et s’achevant par un dialogue très stimulant avec le batteur (Leon Parker).
Qu’ils soient de Thelonius Monk, d’Ornette Coleman, de Kenny Barron ou bien de Fred Nardin lui-même, les compositions sont emportées par la fougue du pianiste et du trio en général. Ainsi, « Don’t Forget the Blues » dans lequel Leon Parker s’en donne à cœur joie sous la pression bienveillante du public enthousiaste. Cela swingue, cela jazz avec un naturel désarmant et « la joie de jouer de ce trio est communicative » (Y.Dorison, 11-04-2017).
Bienvenue donc à ce troisième enregistrement qui marque les cinq ans d’existence du trio Fred Nardin.

On pourra entendre Fred Nardin en quartette le 27 août prochain au Sunside dans le cadre du festival Pianissimo


www.frednardin.com


  INK . Continuum

3rd Lab Records

Léonard Kretz  : saxophones
Sébastien Valle : piano, claviers
Lionel Ehrhart : basse
Victor Gachet  : batterie, samples, efffets

Invités :
Ena Eno
Lionel Galonnier
Les Percussions de Strasbourg

Nom et titre qui accrochent, des intentions précises quoique laconiques pour une musique tout aussi déterminée qui ne s’embarrasse pas du mélange des genres. Nous étions déjà prévenu avec la sortie d’un CD « Climax » aux trois titres prometteurs.
Contrat tenu, les dix titres qui composent ce disque se déploient dans ce mélange de liberté improvisatrice et de contrainte mélodique (par Léonard Kretz aux saxophones et Sébastien Valle au pianio, claviers) et d’énergie rythmique (Lionel Ehrhart basse, Victor Gachet batterie).
Cela donne tour à tour des compositions à la légèreté pop et d’autres à l’écriture plus visible (ainsi avec la présence des Percussions de Strasbourg). Le plus souvent, l’on passe insensiblement d’un registre à l’autre à l’intérieur d’un même morceau. Presque naturellement.
Le titre « Continuum » va à ce disque comme un gant.


https://ink-jazz.com/