ALEX STUART . Refuge

Jazz family

Alex Stuart : guitare
Irving Acao : saxophone, flûte, piano, claviers
Arno de Casanove : trompette ,voix, claviers
Benoît Lugué : contrebasse
Antoine Banville : batterie

Pas vraiment jazz certes, ce disque du guitariste australien mais le titre inaugural impose sa musicalité propre quasi répétitive . « Simple Things/Contemplation » ; titre programmatique d’un enregistrement qui se veut « Une ode à la beauté du monde… simple mais omniprésente. »
Les compositions suivantes s’ouvrent à d’autres horizons plus pop, rock auxquels le jazz vient se raccrocher presque naturellement.
Si la formation du guitariste a pris naissance en 2015 à l’occasion d’une jam-session orchestrée par le bassiste Ouriel Ellert et avec le trompettiste Arno de Casanova, c’est à l’issue de ce concert que le batteur Antoine Banville rejoindra le futur Alex Stuart Quintet ainsi que le saxophoniste Irving Acao. Manque encore à l’appel le bassiste Benoît Lugué qui, après une tournée en Australie (et après la pandémie de 2023) apportera sa contribution par une influence plus directement rock.
Le groupe est ainsi en ordre de marche pour concrétiser ce nouveau projet discographique séduisant par son originalité, défiant un peu toutes les catégorisations. Néanmoins les plages improvisées à la guitare d’Alex Stuart, au saxophone ou la flûte de Irving Acao aussi bien qu’à la trompette d’ Arno de Casanove apportent une respiration lyrique à l’ensemble des compositions ainsi que ce complément jazz qui, au total, illumine le disque.


www.alex-stuart.com


  MARIO PONCE-ENRILE . From This Moment On

Jazz family

Mario Ponce-Enrile : voix
Stefan Vanier : piano
Fred Sayag : basse
Keith Balla : batterie

Etrange trajectoire que celle de celui né aux Philippines qui nous livre son premier enregistrement en tant que chanteur. Au sein d’un choeur d’enfants, Mario Ponce-Enrile accompagne la tournée européenne de Nana Vasconcelos avant de poursuivre sa formation musicale en Italie puis à Paris .Installé dans la capitale depuis 2003, il sera batteur aux côtés de Gaël Horellou, Gilles Naturel ou bien encore d’ Alain Jean-Marie. Parallèlement à son activité de batteur, il développe une approche vocale nourrie par sa rencontre avec le pianiste Barry Harris.
Ce premier enregistrement chanté en compagnie du trio Stefan Vasnier (piano), Frédéric Sayag (contrebasse) et Keith Balla (batterie,) est composé de standards un peu oubliés des années 20-50 parmi lesquelles des nombreuses ballades. En complicité avec ses musiciens, le chanteur leur redonne vie avec beaucoup de douceur, de suavité, aidé en cela par une voix au timbre chaleureux ; autant de qualités qui concourent à cet univers chanté intimiste.


marioponceenrile.com


  JEAN -BAPTISTE HARDY . Inspirations

Jazz family

Jean-Baptiste Hardy : guitare
Benjamin Asnar : basse
Rory Quinn : batterie

Invités :

Andy Guthrie : piano,Fender Rhodes
Joana Martinez : contrebasse
Emilie Calmé : flûte traversière
Laurent Maur : harmonica
Hippolyte Fèvre : trompette
Batu Salliel : saxophone

Grand voyageur, le guitariste l’est aussi dans ses influences musicales au fil des pays visités, des expériences accumulées et des rencontres effectuées. Tout a commencé très tôt avec l’apprentissage de la guitare classique suivi dix ans plus tard de la rencontre avec le gospel, le rock, le blues et les musiques du monde. 
C’est pourtant peu après son installation à Istanbul qu’il se consacre entièrement à sa carrière musicale et que le jazz, le swing, la guitare manouche, vont s’imposer au jeune guitariste.
Django, Biréli Lagrène mais aussi John Scofield, Antonios Carlos Jobim vont ainsi façonner l’univers de Jean-Baptiste Hardy qui enregistre son premier disque en 2014. Plusieurs autres se succèderont à un rythme accéléré jusqu’à ce dernier, le bien nommé « Inspirations » toujours en compagnie de Benjamin Ashar à la basse et de Rory Quinn à la batterie.
A ce trio gagnant bien inspiré et à l’inspiration multiple sont associés pour ce dernier disque aussi bien l’harmonica de Laurent Maur, la trompette d’ Hippolyte Fèvre , le piano et Fender d’ Andy Guthrie… qui tous apportent à cet univers du guitariste à large spectre, une coloration singulière et une grande variété de styles très séduisante. Inauguré par un titre blues-rock emballant « Let’s go », il se poursuit avec le non moins pop-rock »Now is time », suivi d’une référence hommage à Toots Tielemans puis au jazz manouche… pour ce conclure par une dernière composition originale lumineuse à la guitare acoustique de Jean-Baptiste Hardy « Aurore sur le Bosphore. » En bref, un cocktail de jazz festif pour l’été, à déguster entre amis.


https://jeanbaptistehardy.fr/