DEAD-JAZZ . Plays The Music of Grateful Dead

Jazz&people

Lionel Belmondo : saxophone ténor, soprano, flûtes
Stéphane Belmondo : trompette, bugle
Laurent Fickelson : orgue Farfisa
Eric Legnini : piano Fender Rhodes, Nova bass station
Thomas Bramerie : contrebasse
Dré Pallemaerts : batterie

Si la pop, le rock ont côtoyé le jazz au point de fusionner à un moment donné de leur histoire, ces musiques ont aussi depuis lors inspiré les musiciens de jazz. Ils ont alors puisé dans cet imaginaire fondateur tout comme ,de manière plus récente dans le classique de par leur formation.
Les Beatles pour Brad Meldhau (« Plays The Beatles »), la pop music anglaise pour Baptiste Trotignon (« Brexit Music », Appeal du disque 07-09-23) et aujourd’hui The Musik of Grateful Dead pour le quintette des frères Belmondo.

C’est en effet au célèbre groupe californien que Lionel et Stéphane Belmondo rendent à leur manière hommage - même s’ils s’en défendent-dans cet enregistrement récent.

Il est vrai qu’en dépit de l’emprunt aux compositions de ce groupe rock, ce disque déploie une grande liberté d’interprétation.
D’ailleurs, entamée en pleine période hippie et psychédélique, la carrière des Grateful Dead opère ensuite un virage vers le folk et la country music. Toutes les libertés sont donc permises. Place au jazz et à l’improvisation. Les frères Belmondo et leurs complices ne s’en privent pas.
Le choix du Fender Rhodes (Eric Legnini) et de l’orgue Farfisa (Laurent Fickelson) beaucoup utilisés par les groupes rock dans les années 60 contribue à évoquer ces années « planantes » tout comme certains titres plus contemplatifs. Mais c’est avant tout cette énergie rock du jazz des frères Belmondo qui séduit dans ce disque de ce quintette où figurent également le contrebassiste Thomas Bramerie et le batteur Dré Pallemaerts( batteur belge en résidence dans la ville qui a donné naissance à son enregistrement récent »Coutances »). Annoncée dès le premier titre ( "China Cat Sunflower"), cette énergie demeure une constante de l’ensemble de cet album, par ailleurs tout en nuances et contrastes sous les doigts de musiciens chevronnés.
Un disque tonique pour une fin d’été.

En concerts à Tourcoing Jazz Festival le 7 octobre, au festival Jazz sur son 31 à Toulouse le 12 octobre, au festival Jazz à l’Ouest à Rennes le 18 novembre et au New Morning le 23 novembre.


https://www.facebook.com/profile.php?id=100063464625978&locale=fr_FR


  CLEMENT DODRAY 5TET . A new Step

Pousse production

Clément Dodray : saxophone alto - baryton
Marc Roger : trombone
Sébastien Paindestre : piano
Marion Ruault : contrebasse
Julien Roger : batterie

Cette « nouvelle marche » annoncée par le saxophoniste et compositeur Clément Dodray est à la fois celle qui lui permet de franchir une nouveau pas, eu égard à ses expérimentations antérieures mais aussi d’avoir un regard rétrospectif sur le jazz des années 60.
Actif dans divers projets Jazz &Musiques actuelles de la scène parisienne, il participe à des groupes de jazz contemporain tel Aïteka ainsi qu’au projet Dehors Dedans mêlant musique improvisée et danse contemporaine ; et ce, avant de fonder son propre quintette et d’enregistrer ce premier disque A new Step.
Pas de contradiction pour autant sur le plan musical mais une réconciliation ou une conciliation tout simplement entre deux temps forts de l’histoire du jazz.
Chick Corea ("Cristal Corea"), John Coltrane ("Trane is back") alternent avec des musiques exotiques ("Rêveries tropicales" , "Black Manbo"). Cet éclectisme assumé aboutit néanmoins à une prestation homogène autour des compositions personnelles du saxophoniste, entouré de ces complices Marc Roger au trombone, Sébastien Paindestre au piano, de Marion Ruault à la contrebasse et de Julien Roger à la batterie.

Sortie du disque ce 13 octobre et rendez-vous au concert le 7 décembre prochain au Sunside.


www.clementdodray.com


  JULTRANE Sextet Duplex Creation

Production:Julien Ndiaye

Julien Ndiaye : saxophone, compositions, arrangements
Cyril Galamini : trombone, compositions ,arrangements
Renaud Gensane : trompette
Frédéric d’Oelsnitz : piano
Philippe Brassoud : contrebasse ;
Laurent Sarrien : batterie, vibraphone
Invités :
Jean-Christophe Di Costanzo : saxophone alto
MoniKa Kabasele : voix
Yoann Serra : batterie

La référence à Coltrane est explicite dans ce premier disque du saxophoniste Julien Ndiaye et de son sextette. Et cela même si l’influence de musiciens tels que Dexter Gordon est tout aussi clairement revendiquée par les compositions du tromboniste et arrangeur Cyril Galamini ou bien encore celle de Steve Grossman dans le titre composé par le vibraphoniste Laurent Sarrien. A cela s’ajoutent donc les deux compositions coltraniennes "Moment’s notice" et "Mr Day".
La modernité de ces auteurs continue à inspirer les jeunes créateurs témoignant ainsi de son actualité et de sa vivacité. Deux termes qui conviennent parfaitement à cet enregistrement sous influence certes mais aussi sous le signe de la modernité.
Pas celle brandie tel un étendard mais celle qui découle du plaisir à jouer ensemble et à faire partager cette complicité.
"L’amour c’est gai, l’amour c’est triste : deux titres originaux « Tristesse » et « Love » font écho à ce joli titre de film du début des années 70 et rappellent qu’ici l’inspiration est aussi une affaire
personnelle.

En concert le 24 septembre à Saint Raphaël


https://www.domjazz.com/event/jultrane-sextet-duplex-la-casa-jazz/