Au nom du groove...

> Samedi 25 octobre. Café Universel, Paris.

« Au nom du groove », c’est ainsi que Laura Littardi, en élégant duo chant avec Deborah Tanguy, a présenté cette réunion amicale majoritairement féminine soutenue par une solide rythmique. En effet, leurs complices se nomment Carine Bonnefoy (piano et clavier), Julie Saury (batterie) ainsi que l’italien Giovanni Licata (contrebasse et basse).

Au programme un répertoire brésilien et des morceaux de Sting, Stevie Wonder, Herbie Hancok,Tuck(Andress) et Patti (Cathcart) ; ajoutons deux compositions de Laura que l’on retrouve sur son dernier album « Inner Dance » (lire la chronique - CultureJazz, janvier 2012).

Dès l’ouverture, nous avons pu apprécier la complémentarité des voix ainsi que le jeu justement réparti entre les musiciens. La batterie assurée de Julie clôture « Tell me a bedtime story » (Hancok) ; cependant loin de s’endormir Laura scatte et trompette dans son micro afin de nous amener face au miroir (« Looking in my Mirror  », une composition de Stevie Wonder pour Michael Jackson). Puis décollage avec « Higher Ground », du même auteur, qui laisse place au solo de la contrebasse.

« La Belle Dame sans Regrets » (écrit par le guitariste Dominic Miller, complice de Sting, entre autres...) à la voix veloutée poursuit sa route musicale…
De son timbre plus grave, Deborah Tanguy convie le soutien du public en troquant des « No, no, no » contre des « Go, go, go ».
Finalement avec « Come with Me  » (Tania Maria), les deux chanteuses se rejoignent sur un tempo binaire très dansant, ponctué par les accords du piano.

Fin du premier set.
Partir ? Non, non, non, surtout pas après ces moments tant agréables !
À consommer sans modération.