SOLAR MAGNET . Dreams Ablaze

Autoproduction

Jean Pascal Moget : Rhodes, synthétiseur, compositions
Claude Whipple : guitare
Vincent Benoist : basse
Romain Piot : batterie

Si l’Histoire ne se répète pas plus qu’elle ne se met en boucle, il lui est permis d’avoir des réminiscences et de se rappeler à notre bon souvenir.
Le jazz connaît ainsi dans son désir de renouvellement constant, ces moments où le coup d’oeil dans le rétroviseur peut valoir le retour mais aussi le détour.
Ce n’est donc ni le premier ni le dernier (à n’en pas douter) enregistrement qui tout en étant prospectif et tourné vers l’avenir ne renvoie aux univers rock-funk des Weather Report, Joe Zawinul, Herbie Hancock par exemple. Autant de filiations clairement revendiquées par le leader du quartet Solar Magnet, Jean Pascal Moget à l’occasion de leur récent enregistrement Dreams Ablaze.
Jazz-funk venu d’une autre planète selon les protagonistes mais tout à fait identifiable néanmoins.
Dreams Ablaze : l’occasion de voyager musicalement et psychédéliquement dans l’espace et dans le temps avec cette « jeune formation » dont l’homogénéité séduira autant que la variété des compositions du leader aux divers claviers.


https://jpmoget.wixsite.com/jeanpascalmoget


  GUSTAVE REICHERT . Mars

Autoproduction

Gustave Reichert : guitare, compositions, production
Lucas Fattorini : contrebasse
Pierre-Alain Tocanier : batterie

Invités :
Matt Chalk : saxophone alto, claviers
Simon Mouiller : vibraphone

Après un premier enregistrement Take off paru en 2018 chez Jazz Family ,le guitariste Gustave Reichert propose un nouveau disque en trio, Mars.
L’inspiration de nombreux musiciens devenue interplanétaire a au moins le mérite, sinon de découvrir de nouveaux continents musicaux, du moins de stimuler l’imagination des compositeurs et d’inciter les auditeurs à la rêverie.
Ainsi l’entrée en matière avec son titre phare « Mars plus poétique que futuriste bien secondé par l’apport des invités, Matt Chalk au saxophone et Simon Mouiller au vibraphone.
Son jeu se déploie sur un large spectre sans excès certes mais sans retenue, tel ce The second fly over the dune au registre beaucoup plus libéré. Il en va ainsi de l’ensemble de cet enregistrement, libre comme un électron et néanmoins ancré sur la planète jazz avec un épilogue qui lui, fait la part belle avec Where will the blues leave d’Ornette Coleman.


https://www.instagram.com/gustavereichertmusic/?hl=fr


  ALEXIS VALET . Following the sun

Jazz&people

Alexis Valet : vibraphone
Dayna Stephens : saxophone tenor
Aaron Parks : piano
Joe Martin : contrebasse
Kush Abadey : batterie

Sideman habitué des clubs parisiens et après Explorers (2021) en compagnie du pianiste invité Bojan Z, le vibraphoniste Alexis Valet décide de franchir l’Atlantique pour se confronter au monde du jazz new-yorkais et y effectuer cet enregistrement récent Following the Sun.
Observer d’abord, rencontrer ensuite, jouer ensemble et enfin enregistrer. Ce disque a ainsi vu le jour au studio Samourai Hotel à Astoria dans le Queens en compagnie du saxophoniste, Dayna Stephens, du pianiste Aarons Parks, du contrebassiste Joe Martin et du batteur Kush Abadey.
Si le vibraphoniste français ne vole pas la vedette à ses compagnons d’outre Atlantique, ce sont néanmoins ses propres compositions qui sont interprétées.
Ce jazz sous influences multiples de part la variété des musiciens invités est le prétexte à des dialogues complices entre saxophone et piano avant de céder la place au vibraphone d’Alexis Valet, tissant à tour de rôle un jazz à la fois classique et libre à l’instar du lumineux titre de l’album Following the sun qui puise largement ses racines dans le hard-bop.


https://www.alexisvalet.eu/


  GABRIEL PIERRE . Until now

Jazz Family

Gabriel Pierre : contrebasse, compositions, arrangements
Christian Altehülshorst : trompette
Jean-Loup Siaut : guitare, arrangements
Tom-Olivier Beuf : piano
Arnaud Dolmen : : batterie

Invités

Katrin Merili : chant
Emcee Agora  : rap
Irving Acao : saxophone
Clémence Mériaux : violon
Florian Perret : violon
Issey Nadaud : alto
Alexis Derouin : violoncelle

Second bordelais de cette rubrique discographique, avec le vibraphoniste Alexis Valet, le contrebassiste Gabriel Pierre, après plusieurs années de voyages et de recherches musicales a décidé de constituer ce quintette dont Until now est le premier enregistrement.
Entre jazz-rock et rap, le jazz se déploie sans entraves, laissant libre cours à l’improvisation aussi bien au trompettiste Christian Altehülshorst qu’au guitariste Jean-Loup Siaut et donnant ainsi à l‘ensemble au détour d’un titre des accents plus free.
Musique vivante s’ il en est qui brasse les genres ou qui passe librement de l’un à l’autre avec aisance, telle cette interprétation entre jazz et rap du standard Love for sale due deux musiciens invités, la chanteuse Katrin Marili et le rappeur Emcee Agora.
Mélange des genres ou variations sur les genres débouchent dans tous les cas
sur une musique tonique, en dépit de nombreux titres-hommage en mémoire de proches du compositeur disparus à la configuration plus classique, qui ne manquera pas de séduire les amateurs de ce jazz volontairement hybride.


https://www.facebook.com/gabriel.pierre1?locale=fr_FR