Dominique Di Piazza, Stéphano Bollani et Ada Rovatti.

  DOMINIQUE DI PIAZZA TRIO - "Princess Sita"

Dominique Di Piazza - "Princess Sita"
Dominique Di Piazza - "Princess Sita"
Picanto Records / dist. DG Diffusion

> Picanto Records PIC010 - distribution DG Diffusion

Dominique Di Piazza (basse électrique), Nelson Vera (guitare), Manuel Roche (batterie)

1/ Nuages. 2/ Nemo. 3/ St. John. 4/ Wake up. 5/ Princess Sita. 6/ Little Rose. 7/ Après la pluie. 8/ Désillusion. 9/ Dinello. 10/ Mister. pm. 11/ Recordame. 12/ Torrents d’amour

Enregistré en 2007

L’affirmation vient de John McLaughlin lui-même : le talent de Dominique Di Piazza est immense ; c’est l’un des plus grands bassistes du monde.

Lyonnais, d’origine sicilienne, mais élevé parmi les manouches, il découvre la basse grâce à Jaco Pastorius dans le disque Heavy Weather. D’abord guitariste autodidacte, il développera sur l’instrument une technique particulière de picking avec le pouce et l’index de la main droite qui lui donnera une rapidité et une précision particulière. Il joua très rapidement avec les grands noms de la scène musicale française et internationale. On le retrouve ici en compagnie du guitariste brésilien Nelson Veras et du batteur Manu Roche, pour peu connu pour la plupart d’entre nous, sur des compositions originales et des thèmes intemporels comme Nuages de Django Reinhardt et Recordame du saxophoniste Joe Henderson trop disparu.

Un beau trio pour une musique feutrée, introspective, débordante de sensualité.

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(NDLR : il semble que ce disque soit également disponible conjointement sur le label Sunnyside Records USA et Ryko distribution !)

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  STEFANO BOLLANI TRIO - "I’m in the mood for love"

Stefano Bollani Trio - "I'm in the mood for love"
Stefano Bollani Trio - "I’m in the mood for love"
Venus records - Dist. DG diffusion

> Incipit Records TKCV-35396 CD 23812 - distribution DG Diffusion

Stefano Bollani (piano), Ares Tavolazzi (contrebasse), Walter Paoli (batterie)

1/ Makin’ Whoopee. 2/ Cheek to Cheek. 3/ I’m in the Mood for Love. 4/ Puttin’ on the Ritz. 5/ How Long has this Been Going On ?. 6/ Margie. 7/ Moonlight Serenade. 8/ It’s Only a Paper Moon. 9/ A Kiss to Build a Dream on. 10/ Honeysuckle Rose. 11/ But not for Me.

Enregistré à Rome en août 2006

Déjà remarqué dans de nombreux contextes en d’excellentes compagnies, le pianiste milanais dont on apprécie l’élégance, la virtuosité et la musicalité se retourne ici vers les standards du jazz écoutés dans sa jeunesse, sur lesquelles il improvisa avant et afin de trouver et de forger son propre style ; un retour aux fondamentaux en quelques sorte sur lesquels les amateurs aiment à entendre de quelle façon le musicien envisage sa propre « lecture ». Que ce soit sur des thèmes signés Irving Bernin, George Gershwin ou Fats Waller (sa version décoiffée et décoiffante de Honeysuckle Rose), voici un disque comme une parenthèse dans sa carrière qui devrait ravir les amateurs du trio classique piano-contrebasse-batterie. Ne disait-il pas dans une interview : la seule chose qui compte, c’est que la musique soit belle à entendre. Ici, elle l’est.

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  ADA ROVATTI - "Airbop"

Ada Rovatti - "Airbop"
Ada Rovatti - "Airbop"
Apria Records - dist. DG Diffusion

> Apria Records CD 23811 - distribution DG Diffusion

Ada Rovatti (saxophone ténor & soprano), Dave Kikoski (piano), Ed Howard (contrebasse), Ben Perowski (batterie). Invités : Jill McCarron, Randy Brecker, Bob Mintzer, Don Alias, Adam Rogers.

1/ Airbop. 2/ Choose your Life. 3/ Shelter Island. 4/ My Shining Hour. 6/ 2-Brod.
7/ One Dollar and 20 Cents. 8/ The Others. 9/ The Man on the Moon.

Enregistré en 2004

A première vue, la pochette (recto et verso) inquiète un peu : pose étudiée d’une jolie femme brune un peu replète brandissant son saxophone, on pourrait carrément penser à une publicité pour ?… et puis ce titre Airbop, une nouvelle compagnie d’aviation ?...
non, une musicienne née à Pavie élève à la Berklee’s School of Music, faisant son apprentissage auprès de saxophonistes comme Bob Mintzer et Phil Woods… Sur des compositions originales, Ada Rovatti (Madame Randy Brecker dans le civil) développe un jeu fluide fortement teinté de be-bop, d’où le titre de l’album, avec une sonorité un peu éraillée, en compagnie d’invités jouant parfaitement le jeu. Sa version de My Shining Hour est très plaisante.

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