| 01- J.SAFT S.SWALLOW B.PREVITE . You don’t know the life - OUI !
| 02- DAS KAPITAL . Vive la France - OUI !
| 03- FEDERICO CASAGRANDE / NICOLAS BIANCO . Sketch of mountain
| 04- BEX CATHERINE ROMANO . La belle vie
| 05- NICOLAS GARDEL REMI PANOSSIAN . The mirror
| 06- LAURENT DEHORS TRIO . Moutons
| 07- BJØRN BERGE . Who else ?
| 08- SOPHIE AGNEL JOHN EDWARDS STEVE NOBLE . . Aquisseq
| 09- Hanna PAULSBERG CONCEPT + Magnus BROO . Daughter Of The Sun - OUI !
| 10- Miho HAZAMA . Dancer in Nowhere - OUI !
| 11- Alister SPENCE and Satoko FUJII’S ORCHESTRA KOBE . Imagine Meeting You Here


  JAMIE SAFT STEVE SWALLOW BOBBY PREVITE . You don’t know the life

RareNoiseRecords

Jamie Saft : Orgue Hammond et Whitehall, Baldwin electric harpsichord
Steve Swallow : basse
Bobby Previte : batterie

Nous avions remarqué en 2018 avec bien du plaisir son disque « Blue dream », un disque plutôt jazz en quartet et nous retrouvons ici Jamie Saft avec une autre équipe afin d’explorer un autre univers. Et quelle équipe ! Steve Swallow et Bobby Previte rejoignent le new yorkais qui, lui, ne joue que de l’orgue. Si l’on est éloigné de Wild Bill Davis, de Jimmy Smith ou de Larry Young (encore que…), c’est bien parce que l’éclectisme de Jamie Saft est sa pierre angulaire, son alpha et son oméga et que seul compte son désir de liberté et d’expression musicale hors des cadres susceptibles de le retenir prisonnier. La musique de ce CD est éminemment collaborative et elle nous entraîne vers des territoires singuliers conçus dans une sorte de fluidité psychédélique où le rock et le jazz s’aspirent l’un et l’autre dans un beau mélange improvisatoire où l’onirisme est de mise et le lâcher prise aussi. Quelquefois introspectif avec la présence boisée si particulière de Steve Swallow, le mouvement musical se nourrit à toutes les sources avec une facilité déconcertante en marquant néanmoins toujours sa différence car le matériau de cet enregistrement est authentique par son angle d’approche narrative et son mode conversationnel. Si vous ajoutez à cela que Jamie Saft détient le pouvoir de composer des mélodies imparables, vous vous retrouvez devant un objet musical dont le pouvoir de séduction est implacable et vous nous saurez gré de vous l’avoir fait découvert…

Yves Dorison


https://jamiesaft.wordpress.com/


  DAS KAPITAL . Vive la France

Label Bleu

Daniel Erdmann : saxophones
Hasse Poulsen : guitares
Edward Perraud : batterie

Le retour des trublions paneuropéens de Das Kapital s’effectue sous la bannière de la France et ils s’attaquent au patrimoine musical du pays dans les grandes largeurs. De Bizet à Claude François, de Satie à Patrick Hernandez, on en passe et des meilleurs (ou des pires, c’est selon…), les trois iconoclastes de service offrent leurs visions musicales d’un monde qui n’est pas censé appartenir au jazz. Mais ils s’en foutent et nous aussi. Ils ont décidé de n’en faire qu’à leurs têtes et de le faire bien et toujours mieux si possible. Si c’est possible… Savent-ils qu’ils sont poètes ? La république, l’empire et la royauté n’y peuvent rien, tout passe sauf la musique qui de tous temps aime à travestir les époques qu’elle traverse. Das Kapital à seize ans et à cet âge-là, on rêve encore de changer le monde. Parce que les vieux sont vieux. Alors Das Kapital s’attaque au pot commun de la tradition et lui colle un lifting de derrière les oreilles qui fait mouche. Et toute cette musique populaire que notre génération libertaire a honnie se trouve parée de nouveaux habits plutôt seyants. Et la musique classique que nous ignorions alors (bêtement) parce qu’elle n’était pas trop flower power, à vrai dire, elle prend sa dose régénératrice de modernité aux bons soins du combo germano-dano-franco musical. Toujours adeptes du décalage bien calé et de la trajectoire aléatoire, ils nous laissent en partage une musique délectable, construite avec un soin artisanal, qui sous ses airs rigolards est parfaitement savante car réalisée par des musiciens rares, experts du non-genre, qui ne cèdent rien quant aux exigences qui sont les leurs depuis le début de l’aventure daskapitalesque. Indispensable.

Yves Dorison


http://das-kapital.com.hostbaby.com/ (pas vraiment à jour…)


  FEDERICO CASAGRANDE / NICOLAS BIANCO . Sketch of mountain

IMR

Federico Casagrande : guitare
Nicolas Bianco  : contrebasse

Une rencontré entre un guitariste et un contrebassiste, tous les possibles d’un nouveau duo, c’est toujours (pour nous) quelque chose de spécial. Dans cet opus publié chez IMR (une bande de militants radicaux qui s’habillent avec des sous-pulls jazz depuis des décennies…), les compositions de Nicolas Bianco sont définitivement mélodiques. L’ambiance est à la sérénité et l’on sent que les deux musiciens n’ont pas à se chercher pour jouer de concert. Dans chaque morceau, la fluidité s’impose comme une évidence qui renforce les tours et détours empruntés par le guitariste et le contrebassiste. Federico Casagrande et Nicolas Bianco ne se privent de rien. Ils vont là où cela chante et jouent sur du velours, ce tissu dont la particularité est d’être lisse dans un sens et non dénué d’aspérités dans l’autre, ce qui le classe dans la catégorie des étoffes propices à la surprise, celles dont le moiré révèle des nuances insoupçonnées. Et c’est de cela qu’il s’agit avec cette musique profondément boisée, discrètement contemporaine, qui crée à l’écoute un sentiment de bien-être chez l’auditeur sans jamais le lasser. Le dernier morceau, en forme de codicille classique, ajoute à l’ensemble une once de douce mélancolie et son titre, « L’esprit des jeux de cordes », conclut le disque avec un à propos certain.

Yves Dorison


https://www.federicocasagrande.com/
http://www.nicolas-bianco.fr/


  BEX CATHERINE ROMANO . La belle vie

Sunset Records

Emmanuel Bex : orgue
Philip Catherine : guitare
Aldo Romano : batterie

Cela fait bien une vingtaine d’années que ces trois musiciens-là jouent ensemble de temps à autre avec un plaisir goulu. Chose étrange, ils n’avaient pas pensé à enregistrer ensemble tout un disque. C’est chose faite aujourd’hui sur le nouveau label du club parisien de la rue des Lombards, le Sunset / sunside. Avec des pointures de ce genre, risquait-on d’être déçu ? Nous n’étions pas inquiets pour tout dire. Et l’on retrouve d’ailleurs dans cet enregistrement tous les ingrédients qui font de ce trio une formation d’exception. Le swing d’Aldo Romano, la capacité de D’Emmanuel Bex à jouer avec le tempo et le lyrisme inventif de Philip Catherine, tout cela passé au filtre de l’expérience au long cours, font que l’on se laisse porter par ce style de musique qui nous parait presque intemporel. Le groove est là, la note juste aussi. Les mélodies s’enchainent et, dans chacune d’elles, la symbiose entre les trois musiciens est patente. Afin d’équilibrer l’ensemble plus encore, ils amènent trois compositions chacun qui, si elles reflètent leur univers personnel, n’en donnent pas moins à l’ensemble des couleurs contrastées mais jamais antinomiques. Tout dans ce disque est baigné de finesse et de goût sûr, et les musiciens virtuoses qu’ils sont ont la politesse de se consacrer à la musique sans jamais en faire trop. Un luxe rare, n’est-ce pas ?

Yves Dorison


http://www.philipcatherine.com/
https://www.emmanuelbex.net/
http://www.disquesdreyfus.com/catalogue/romano-aldo.html


  NICOLAS GARDEL / REMI PANOSSIAN . The mirror

L’autre Distribution

Nicolas Gardel : trompette
Rémi Panossian : piano

Un duo piano trompette, ce n’est pas si souvent. Celui qui nous vient toujours à l’esprit en premier et qui nous est cher, c’est évidemment Chet et Paul Bley en 1985 pour l’album « Diane ». Nicolas Gardel et Rémi Panossian, s’ils savent eux aussi parler à l’intime, sont plus prolixe dans l’expression musicale que leurs ainés, mais cela nous convient aussi. Sur cet autre versant du dialogue, plus luxuriant et contrasté, ils explorent une autre forme du lyrisme, une forme où la confession se déclame plus qu’elle ne se susurre. Dans une veine extrêmement mélodique, les deux musiciens jouent opportunément de leur complicité et de leur virtuosité. La brillance et la sensibilité, qu’ils abordent des compositions personnelles ou des standards, sont présentes d’un bout à l’autre de l’enregistrement et l’on sent à tout instant que ce moment de partage musical bourré d’énergie a du être une fête. Quelques effets viennent avec parcimonie enrichir leur propos et ancrent leur musique dans son époque. L’on osera écrire que c’est un disque optimiste tant il regorge de vie et de feeling. C’est dire.

Yves Dorison


https://www.nicolasgardel.com/
https://www.remipanossian.com/


  LAURENT DEHORS TRIO . Moutons

Tous Dehors - L’autre distribution

Laurent Dehors : saxophones, clarinettes, basse, contrebasse, guimbarde
Gabriel Gosse : guitares, banjo
Franck Vaillant : batterie, batterie électronique

Avec ce trio, Laurent Dehors peut dormir tranquille : il empêchera ceux qui l’écoutent de finir dans les bras de Morphée. Celui dont certains pensent qu’il anime un joyeux bordel musical fait comme à son habitude. Il cisèle ses pièces avec des outils affutés, il sculpte et fait sortir du néant des objets musicaux comme lui seul sait le faire. Pour cela, il sait toujours s’accompagner des musiciens dont il a besoin, ici l’instinctif et néanmoins précis (très) Franck Vaillant et le guitariste Gabriel Gosse qui, comme son nom l’indique, est le plus jeune du trio. Actuel comme toujours, Laurent Dehors livre dans ce disque quelques pépites contemporaines flirtant avec les genres et s’attachant à nous délier de toutes nos certitudes. Faisant bon usage d’une grammaire musicale étendue, les trois musiciens passent outre les obstacles qu’ils s’imposent pour mieux nous les révéler et, de la cave au grenier, repérer le son, l’écho et le silence, dont ils habillent leur création musicale. Souvent jubilatoire et métaphorique, la musique de ce trio timbré ne manque pas de substances, mais n’allez pas halluciner pour autant, ou faites-le consciencieusement pour gêner les voisins. Vous verrez bien s’ils finissent tous dehors.

Yves Dorison


http://abalone-productions.com/artist/laurent-dehors/


  BJØRN BERGE . Who else ?

Blue Moods Records

Bjørn Berge : guitar, chant
Kjetil Ulland  : bass
Odin Staveland ou Kim Christer Hylland ou Vidar Støyva : batterie
Dagny Chistophersen  : voix

Who else ? C’est une bonne question. Nous ne connaissions pas Bjørn Berge jusqu’à ce disque reçu récemment. Laissez-nous vous prévenir d’emblée, c’est du blues, voire du blues rock nourri de références à différents genres de la musique américaine. Notez bien que ce n’est pas un clone de Robert Johnson. C’est un bluesman norvégien et un excellent guitariste. Comme quoi. C’est du lourd et du bien gras, avec des amplis qui font du bruit, une voix caverneuse qui en a vu passer, on n’en doute pas. Les compositions sont tirées au cordeau et c’est plutôt musicalement bien fait mais cela manque un peu de folie. C’est plus certainement un artiste qu’il faut aller écouter sur scène plutôt que sur CD. N’est-ce pas le genre qui veut cela ? Les fondus de blues rock survitaminé apprécieront.

Yves Dorison


https://fr.wikipedia.org/wiki/Bjørn_Berge


  SOPHIE AGNEL / JOHN EDWARDS / STEVE NOBLE . Aqisseq

ONJ Records

Sophie Agnel : piano
John Edwards : contrebasse
Steve Noble : batterie

Avec ses collègues anglosaxons John Edwards et Steve Noble à la contrebasse et aux percussions, Sophie Agnel propose une vision musicale d’une extrême contemporanéité qui peut clairement déstabiliser les fans ultimes de Fats Waller et Art Tatum, et caetera. L’auditeur peut donc recevoir cet enregistrement soit comme une somme d’événements sonores incompréhensibles, soit un comme un ensemble exploratoire non dénué de matière et tendant à faire éclore une forme musicale autre, radicale, dans un spectre mélodique élargi jusqu’à l’abstraction. Pour d’autres, l’incertitude improvisatoire sera la cause d’un malaise ou d’un plaisir forcément indéfinissable, d’où son intérêt. Il est donc nécessaire d’écouter ce disque sans a priori (du passé, faisons table rase… pour un temps) et de lâcher prise, de se laisser prendre et ressentir ce qu’il advient. Il y a fort à parier que ce sera tout ou rien mais jamais sans surprise. Vous m’en direz des nouvelles…

Yves Dorison


https://www.sophieagnel.com/


  Hanna PAULSBERG CONCEPT + Magnus BROO . Daughter Of The Sun

Odin - ODINCD9565 (Outhere)

Hanna Paulsberg : saxophone ténor
Magnus Broo : trompette
Oscar Grönberg : piano
Trygve Waldemar Fiske : contrebasse
Hans Hulbækmo : batterie

Écouter le jazz au féminin-masculin, ce sera mon fil conducteur dans mes trois chroniques !

Après le disque "Eastern Smiles" qui avait réjoui Florence Ducommun autant que moi (Pile de disques - décembre 2016 - OUI !), j’attendais un peu Hanna Paulsberg au virage... La jeune saxophoniste norvégienne pouvait-elle surprendre et captiver à nouveau ? La réponse est OUI ! Réaffirmant son attachement à l’esprit du jazz afro-américain, Hanna Paulsberg s’invente un univers où flânent les ombres des Coltrane (John et Alice), de Pharoah Sanders, plus loin de Sonny Rollins et de Don Cherry avec la présence de l’invité suédois Magnus Broo [1], un grand nom du jazz lui même très inspiré par la période free et les maîtres prophètes, passeurs ou mystiques des années 60. "Daughter Of The Sun" est dédié à Hatchepsout, une des cinq pharaonnes de l’Égypte antique... Est-ce un hasard alors si Hanna Paulsberg me fait vraiment penser pour son engagement et son indépendance d’esprit à notre saxophoniste ténor française Alexandra Grimal dont la vie est très liée à l’Égypte ancienne par ses antécédents familiaux [2] ? Voilà donc un disque superbe, dans une certaine tradition mais très actuel. Une musique limpide, aérée, inspirée et donc vivement recommandée !

Thierry Giard


www.grappa.no/daughter-of-the-sun . www.hannapaulsberg.com


  Miho HAZAMA . Dancer in Nowhere

Sunnyside Records

Miho Hazama : composition, direction
Ryoji Ihara & Jason Rigby : saxophones
Billy Test : piano
Jonathan Powell : trompette
James Shipp : vibraphone
Steve Wilson : sax alto
Lionel Loueke : guitare
Nate Wood : batterie
Cam Collins : saxophone alto
(tous ne sont pas cités la fiche de presse...)

Miho Hazama [3]., compositrice, arrangeuse et cheffe d’orchestre est ici à la tête de son ensemble de 13 musiciens, le m_unit. "Je ne veux pas parler d’orchestre dit-elle, je veux ouvrir la porte à plus de flexibilité. Je préfère s’appeler "collectif" ou "ensemble" ; cela me permet me permet d’impliquer des personnes avec qui je veux travailler à un moment donné.". Ainsi, pour son troisième album à la tête de l’ensemble, elle associe à son m__unit des musiciens de renom comme le guitariste Lionel Loueke, le batteur Nate Wood ou le saxophoniste alto Steve Wilson. "Dancer in Nowhere" place cette formation dans l’imposant peloton de tête des grandes formations actuellement actives aux USA. Les compositions et les arrangements (vents et cordes) témoignent de l’imagination fertile de la compositrice et d’un goût sûr pour les architectures musicales collectives ouvrant de beaux espaces à l’inspiration des solistes. L’esprit du jazz d’aujourd’hui est bien là et si la manière fait parfois penser à Maria Schneider, la forme diffère et témoigne d’une singularité esthétique réjouissante. Un bien bel ensemble sur un disque publié par Sunnyside records, le label créé à New York par François Zalacain.

Thierry Giard


www.mihohazama.com . www.sunnysiderecords.com


  Alister SPENCE and Satoko FUJII’S ORCHESTRA KOBE . Imagine Meeting You Here

Alister Spence Music

Ko Iwata, Yasuhisa Misutani  : saxophone alto
Eichiro Arasaki : sax ténor et shakuhachi
Tsutomu Takei : saxophone ténor
Keizo Nobori : saxophone baryton
James Barrett, Shojiro Yokoo, Natsumi Takamura, Rabito Arimoto : trompette
Yusuke Imanishi, Yasuko Kaneko : trombone
Takumi Seino : guitare
Satoko Fujii : piano
Hiroshi Funato : basse
Yoshihazu Isaki : batterie
Alister Spence : direction d’orchestre, compositions

Jazz au féminin et masculin encore avec la rencontre de la "pianimprositrice" japonaise Satoko Fujii et du pianiste et compositeur australien Alister Spence. Musiciens migrateurs partageant leur vie d’artiste entre le Japon, New York et Lille (Collectif Muzzix), Satoko Fujii et son compagnon trompettiste Natsumi Takamura ont retrouvé Kobe et le club Big Apple (NYC n’est jamais loin !) en laissant la direction d’orchestre et la tâche d’écriture à Alister Spence. Une rencontre inventive et joyeuse aussi colorée que la pochette le laisse penser. Les climats contrastés et l’enregistrement en concert (donc sans filet !) mettent en valeur le potentiel de cette formation bien différente de l’Orchestra New York, véritable All-Stars que Satoko Fujii réunit en Amérique (cf. "Fukushima" - Pile de disques de décembre 2017). On passe ainsi d’un clin d’œil aux musiques du Japon (partie 1 - Imagine) à un habile jeu de voix et de rythmes (Meeting) qui laisse place à une rêverie fantasmagorique (You) pour enchaîner avec un jeu entre précision de l’écriture et digressions plus libres (Here). Un conclusion, Postscript propose une sortie onirique où se mêlent harmonie et dissonnances. Une rencontre riche et fructueuse entre des musiciens qui ont de belles idées à partager et une conception constructive des musiques innovantes.

Thierry Giard


www.alisterspence.com . www.satokofujii.com


[1Né en 1965, membre du quartet scandinave Atomic dans lequel joue également le batteur Hans Hulbækmo ici présent dans ce H.P. Concept !

[2Son père est l’égyptologue Nicolas Grimal membre de l’Institut et professeur au Collège de France,

[3Née au Japon mais diplômée de la Manhattan School of Music, Miho Hazama mène sa carrière avec sa formation aux États-Unis et travaille également en Europe avec le Danish Radio Big Band, le Metropole Orkestra ou le WDR Big Band...